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Les passions d'Aely
7 septembre 2017

Matsuura,Daruma - Izana et la voleuse de visage - #PLIB2018

 

133 - Izana - la voleuse de visage

Présentation de l'éditeur

Et si vous pouviez prendre l'apparence de n'importe qui ?

Dans le monde d'Izana, il y a le dedans et le dehors. Le dehors, c'est tout ce qui s'étend au-delà des murs de la maison : le soleil, les arbres, les autres... tout ce qu'elle n'a jamais vu autrement que dans ses livres ou à travers les carreaux. Car depuis sa naissance, elle vit recluse, bien à l'abri entre quatre murs. Un jour, poussée par la curiosité, la jeune fille décide de braver l'interdit et de s'aventurer à l'extérieur. Bien mal lui en prend – elle comprend que son visage est si effroyable qu'il ne peut être montré au grand jour.

Car si d'ordinaire, la laideur n'est pas un crime, il règne dans le village une terrible superstition. Autrefois se seraient affrontées une sorcière d'une grande laideur et une prêtresse d'une grande beauté : la première, victorieuse, aurait volé son apparence à la seconde. Depuis lors, toute petite fille laide née une certaine année est tuée sur-le-champ, sous peine de porter malheur aux habitants. Cette légende est même le thème d'une pièce de théâtre qui se joue chaque été. Izana y découvre pour la première fois, dans le rôle de la prêtresse, sa propre cousine. Née la même année qu'elle, Namino a été épargnée grâce à sa beauté extraordinaire...

Jusqu'où iriez-vous pour obtenir la beauté du diable, pour prendre le visage de votre choix ? À quel point l'apparence d'un être influence-t-elle son destin ? Dans une petite ville à l'atmosphère envoûtante, où des légendes séculaires restent terriblement vivaces, une adolescente marquée par le sort décide de briser les chaînes de son destin.
 

 

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Biographie de l’auteur

Née en 1984, Daruma Matsuura est une écrivaine et dessinatrice japonaise qui réside près de Tokyo. Elle interrompt des études aux Beaux-arts pour se lancer dans le métier de dessinatrice, et remporte en 2009 et 2012 deux prix de l'éditeur Kodansha qui saluent ses premiers travaux. Elle se lance dans l'écriture en 2014, avec la publication d'un premier roman, Izana. C'est une grande admiratrice d'Osamu Tezuka.

 

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Partenariats, forums et Lectures communes

Lecture en partenariat avec le forum Au Cœur de l’Imaginarium et les éditions Lumen.

 

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Mon avis:

Fan des éditions Lumen, je dois dire que j’ai de suite été attirée par cette couverture sombre, mystérieuse et cette phrase d’accroche qui fait mouche.
Qui n’a pas rêvé, un jour, d’avoir un autre visage, de changer d’apparence, de vivre une autre vie ?

Ce récit est basé sur une légende asiatique assez glauque qui met en avant la superstition et la peur de la différence.
Comme le dit le synopsis une ogresse d’une laideur repoussante aurait volée la vie et le visage de la belle prêtresse venue la défier. Depuis ce jour, l’année du cheval de feu toutes les petites filles laides sont tuées à la naissance.

Izana a eu la malchance de naître cette fameuse année du cheval de feu. Même encore maintenant l’horoscope chinois a de grandes répercussions sur la vie des asiatiques. De nombreuses grossesses par exemple sont calculées pour avoir des enfants à naître l’année du dragon d’eau, signe de prospérité.
Mais là n’est pas le sujet ici.

Izana est donc née la mauvaise année. Mais contrairement à Namino (sauvée par sa beauté), Izana est aussi née d’une laideur repoussante.
Dans ce petit village superstitieux, elle n’aurait pas dû vivre. Mais la sage-femme (une étrangère au village moins encline à la superstition) en a décidé autrement.
Izana a donc vécu 12 années enfermée chez Chizuni, sans possibilité de sortir et de ne voir l’extérieur qu’au travers d’une lucarne et de ses livres.
Un jour pourtant, Izana désobéit et décide de découvrir les alentours. Elle a une destination bien précise en tête au départ mais la situation va la mettre face à un autre destin.

J’avoue avoir eu énormément de mal à me sentir concernée par ce roman. Même si les décors sont magnifiquement représentés, que la légende est décrite de façon à faire froid dans le dos et à bien montrer son importance dans ses villages reculés, cela n’a pas suffi à éveiller mon intérêt sur la longueur.

Chizuni est encore le personnage qui m’a le plus attendrie. Elle n’est pas originaire de ce village et y est encore parfois traitée en étrangère malgré son mariage et sa présence depuis plus de trente ans. On sent déjà là une ambiance nauséabonde de village resté dans l’ancien temps malgré le modernisme ambiant.
Les villageois connaissent la télé, la radio et autres commodités mais restent esclaves des superstitions, des légendes.
Celle de l’ogresse a une importance particulière dans ce village. Alors quand Chizuni assiste à la naissance d’Izana cette fameuse année du cheval de feu, et voit sa laideur, elle ne peut croire que la superstition va ôter la vie de cette enfant innocente. Mais elle s’aperçoit alors qu’elle est profondément ancrée dans les terreurs de ses villageois, dans leurs peurs de la différence, dans cette facilité à rejeter plutôt qu’à accepter.
C’est un personnage au grand cœur. Elle élève ainsi Izana, enfermée certes mais vivante. Elle l’entoure d’amour et essaie de son mieux de la rendre heureuse.
Au contraire Izana est une enfant bizarre. Elle semble tout faire pour ne pas occasionner le moindre désagrément à cette mère adoptive avec qui elle vit. Son ignorance des choses de l’extérieur a été jusqu’alors une bénédiction.
Elle aurait pu être touchante par sa naïveté, son innocence pourtant son envie de voir l’extérieur va la mener à sa perte.
La découverte de la légende, de sa laideur et de la réaction des gens à son encontre vont la transformer de façon radicale. L’histoire et l’ambiance vont alors devenir plus sombres et le personnage en lui-même va devenir presque trop extrême.

Il est difficile de s’attacher à une histoire quand le personnage principal ne vous attire pas. Quand son caractère vous gêne aux entournures. En fait j’ai eu la sensation que passé le début qui n’était déjà pas très dynamique tout se ralentissait encore et devenait poussif.

En fait, l’histoire se pose lentement jouant sur le présent et la légende que l'on apprend au fur et à mesure de notre avancée. On ne voit pas forcément à quoi veut en venir l'auteure et on avance à tâtons. Je dois dire que c'est assez déroutant et rend la lecture ahanante et désordonnée.

Pour la première fois depuis les débuts de Lumen je me suis ennuyée. C’est dommage car j’aimais beaucoup l’histoire de cette légende et les paysages décrits. Hélas cela n’a pas suffi à rendre cette lecture attrayante. Et malgré ses quelques points positifs ce roman ne fera pas partie de mes lectures préférées chez Lumen.

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