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Les passions d'Aely
5 octobre 2015

Salvador, Irene - Les gardiens de l'ocean

Les gardiens de l'oceanPrésentation de l'éditeur:

 

En plongeant pour sauver son père de la noyade, Marco, 14 ans, découvre qu'il a l'incroyable capacité de respirer sous l'eau. Mais son émerveillement est de courte durée car il apprend bien vite la vérité : il appartient à un peuple millénaire, les Gardiens de l'Océan, et l'apparition de ses pouvoirs a fait de lui une cible de choix pour ceux qui souhaiteraient empêcher la naissance d'un nouveau protecteur des mers. Afin de préserver les siens, il doit les quitter, et partir apprendre à contrôler ses nouveaux dons à Acqualys, la cité des Gardiens. Mais avant d'en devenir un à part entière, il devra affronter des pirates, explorer les fonds marins et braver le seul interdit qu'on lui a imposé... un interdit qui porte le nom de Laura.

 

 

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Détails sur le produit


Broché: 221 pages
Editeur : Michel Lafon
Date de sortie : 8 octobre 2015
Langue : Français
ISBN-10: 2749926521
ISBN-13: 978-2749926520
Dimensions du produit: 22,1 x 1,8 x 14,1 cm
Prix du produit : 14.95€


 

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Biographie de l'auteur

 

Née à Valence en Espagne, IRENE SALVADOR est repérée à 14 ans et devient mannequin à Paris. Après avoir défilé pour les plus grands, de Christian Dior à Jean-Paul Gaultier, elle fonde un groupe de chanteuses, les Models, consacré par un disque d'or. Atypique et généreuse, Irene n'est jamais là où on l'attend avec Les Gardiens de l'Océan, son premier roman, qu'elle a écrit pour faire rêver son fils.
 

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Mon avis:

 
Une fois n’est pas coutume je vais vous faire part d’une légère désillusion.
Ce roman jeunesse a pourtant de prime abord de beaux atouts à nous présenter.
Mais sa couverture magnifique et son résumé alléchant n’ont hélas pas tenu leur promesse, du moins en ce qui j’en attendais.

Me voici donc sur le point de refermer ce livre sur un sentiment mitigé proche du désappointement.
N’allez pas croire qu’il ne m’a pas plu ! Au contraire ! J’y ai trouvé de bonnes choses qui m’ont donné envie de le lire en entier. Une vraie déception ne bénéficie que rarement de cette chance.

Pour un premier roman, de plus écrit pour son fils, on sent la jeunesse de l’écriture mais aussi du public concerné dans la plume de l’auteure.
Les descriptions sont particulièrement visuelles pour les faire rêver et les chapitres courts pour ne pas lasser.
De plus Irène Salvador a su trouver un sujet qui touche de plus en plus de nos jeunes actuels : l’écologie et la sauvegarde de la planète.
De ce fait l’existence des gardiens de l’océan attire le lecteur vers ce roman et l’entraîne à en attendre beaucoup sur leurs missions, les risques pour notre planète ou les conséquences de nos actes d’humains pollueurs.

Le fait que le personnage principal soit un adolescent, plutôt mûr pour son âge mais assez solitaire est un atout qui permet au jeune lecteur de s’identifier à lui. Car à cet âge nombreux sont les adolescents un peu perdus devant leur entrée dans le monde adulte.
Marco est donc un jeune déjà plutôt responsable et cela m’a plu de suite.
Il évolue dans un petit village côtier d’Italie ce qui lui ouvre de nombreuses perspectives maritimes.
Et il ne s’en prive pas : ballade sur la plage, contemplation de cette immensité bleue qui l’attire, sortie de pêche sur le chaland paternel mais surtout …la nage…sa passion, son besoin primaire.
Ces nombreuses possibilités d’interactions avec l’univers marin l’amènent à se rendre compte de la beauté des fonds mais aussi de leur fragilité face à la pollution et à l’homme.

Tout cela nous amène petit à petit vers l’Evénement qui va tout changer à la vie de cette paisible famille.

Un matin, lors d’une sortie en mer avec son père, un orage particulièrement violent les force à devoir faire retour. Mais lors d’une manœuvre malencontreuse, Alessandro, le père de Marco tombe à l’eau. Les vagues immenses, les eaux troubles ou la violence des courants n’empêche pas Marco de sauter à l’eau pour le sauver. C’est alors qu’il fait la découverte qu’il peut respirer sous l’eau.
Mais il va aussi ressentir comme une complicité avec l’océan, complicité déjà préexistante dans sa vie mais qui cette fois semble le submerger.
Tout pourrait en rester là si, à leur retour, alors que Marco cherche des réponses désespérément, un inconnu n’apparaissait à leur porte pour les lui apporter.

C’est dès ce moment que j’attends beaucoup de la plume et du roman d’Irene Salvador .

Le lecteur, au travers des yeux du jeune homme, va s’immerger dans un nouveau monde : Acqualys, la cité des Gardiens.
Il va vouloir tout découvrir, les lieux, l’ambiance, les nouveaux personnages.
Les descriptions assez détaillées du trajet vers la cité ou de la cité elle-même permettent de bien visualiser les décors et de s’imprégner d’une ambiance.
Pourtant le sentiment d’éloignement que peut alors ressentir le lecteur ne vient pas du climat général mais plutôt de la propension de l’auteure à vouloir aller trop vite.
Tout est survolé de façon superficielle.
La visite du centre de contrôle qui aurait du être un point crucial du récit de par son rôle de centre névralgique de leur mission première : la sauvegarde des océans, est résumé en quelques mots.
La présentation des personnages est cependant un peu moins succincte et nous pouvons alors nous faire un bref aperçu de ce nouveau monde au travers de ses dirigeants.
Hélas le sentiment de rester à la surface des choses va s’amplifier par la suite avec les épisodes d’entrainement de Marco. Les mois et même les années vont passer en quelques pages sans nous inclure vraiment au processus et le lecteur va ainsi perdre de vue son héros et cet apprentissage qui là encore aurait dû avoir une part belle dans le récit.
Les rôles, missions ou interventions des gardiens, l’évolution de leurs sentiments vont là encore nous être servis tous cuits.
Beaucoup de points importants semblent fonctionner comme si Marco sait tout à l’instinct et n’a donc pas besoin de l’expliquer. Pourtant le lecteur a bien besoin de ces passages initiatiques où l’effort et la récompense prime sur l’inné mais surtout où le jeune lecteur peut s’imaginer vivre les aventures, les entrainements ou les échecs qui renforcent le caractère du héros ou au contraire montrent ses faiblesses.
Même les scènes d’action semblent aller trop vite au but, sans laisser au lecteur le temps de faire monter la pression et de ressentir le suspens, le doute, la peur même parfois des personnages.
Un passage m’a particulièrement choquée de par sa brièveté. Marco se retrouve dans une situation de danger pour sa survie suite à un enchainement de circonstances. L’action nous pousse à nous inquiéter, il semble en mauvais posture et proche de l’évanouissement. Le suspens est là. Chouette !
Le temps que ses compagnons s’inquiètent soit quelques lignes et hop ! Le revoilà un peu faible il est vrai mais sauf.
Comment s’est-il sorti de cette situation ? Vous le saurez au prochain épisode… eh bien non même pas. Cela est passé sous silence comme bien d’autres situations tout aussi importantes au suivi de l’histoire.

Ce sont tous ces éléments survolés, ces actions écourtées, ces complots presque limpides qui ont fini par laisser poindre mon désappointement.
C’est un roman qui aurait mérité un peu plus de profondeur mais surtout une trame plus aboutie, plus complète. Il me laisse un goût d’incomplet qui gâche hélas les très bonnes choses dont il est tout de même empli.

Je remercie les éditions Michel Lafon pour ce partenariat qui m’aura permis de découvrir ce monde sous-marin d’Acqualys  et les gardiens de l’océan.

 

 

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